Marcos Catalan*
ABSTRACT
Brazilian law expressly recognizes the existence of the human beings, the unborn child, and the conceptus, not having concerned itself with the extrauterine embryo. At the same time, reports on the genetic editing of embryos are growing and more recently, in mid-2020, the National Technical Commission on Biosafety authorized gene therapy in Brazil. Before 2022 reached its end, a Resolution edited by the Federal Council of Medicine seems to suggest, resorting to eloquent silence, the prohibition of discarding surplus embryos. In these intersections the article found its hypothesis. The main objective is to investigate the legal status of the embryo through the analysis of the normative protection abstractly conferred on it in Brazil. The review of the literature and the current legislation guided the mapping of the data collected for reflections that found in the jus-sociological imagination the amalgam necessary for its formatting. In the end, it was concluded that the embryo, outside the womb, is not a person.
Keywords: embryo, law’s fragmentation, Biosafety Law, human person, gene therapy.
LE STATUT JURIDIQUE DE L’EMBRYON HUMAIN DANS LE DROIT BRÉSILIEN
RÉSUMÉ
La loi brésilienne reconnaît expressément l’existence de la personne humaine, de l’enfant à naître et du concepteurs, ne s’étant pas préoccupée de l’embryon extra-utérin. Dans le même temps, les rapports sur l’édition génétique des embryons se multiplient. Plus récemment, mi-2020, la Commission technique nationale de biosécurité a autorisé la thérapie génique au Brésil. Et, avant que 2022 ne touche à sa fin, une résolution rédigée par le Conseil Fédéral de la Médecine semble suggérer, recourant à un silence éloquent, l’interdiction de jeter les embryons excédentaires. Cet article a trouvé l’hypothèse qui l’informe. Son objectif principal est d’étudier le statut juridique de l’embryon à travers l’analyse de la protection normative qui lui est abstraitement conférée au Brésil. La revue de la littérature et de la législation en vigueur a guidé la cartographie des données recueillies pour des réflexions qui ont trouvé dans l’imaginaire jus-sociologique l’amalgame nécessaire à sa mise en forme. En fin de compte, il a été conclu que l’embryon n’est pas une personne.
Mots-clés: embryon, fragmentation du droit, loi sur la biosécurité, personne humaine, thérapie génique.
*E-mail: marcoscatalan@uol.com.br